Euro 2020 (2021)

Pepe, la clé de voûte de l’édifice bancale portugais

Pepe, la clé de voûte de l’édifice bancale portugais
"Des tibias, des tibias, je veux encore des tibias" - Iconsport

Il a reçu moins de cartons rouges que Zidane. On le surnomme l’animal. Il a déjà mangé deux trois attaquants au petit-déjeuner. Personne ? Mais bien sûr que si voyons, Pepe le patron de la défense du Portugal depuis 10 ans et la légende de tout amateur de bon tacle et autre coup du postérieur en douce dans les corners.

Aujourd’hui, si le Portugal veut s’imposer face à l’Uruguay, il faudra un très très grand Pepe. Le défenseur de Besiktas a été l’élément indispensable de la Seleçao pendant l’Euro 2016. Fort de son expérience, il va falloir tenter de stopper un duo Suarez-Cavani qui risque d’aller à cent à l’heure. A côté de lui, José Fonte… On a rien contre les joueurs qui ont toujours eu une charrette et qui évoluent désormais en Chine, mais c’est très loin d’être l’assurance tous risques. Si Pepe a 35 ans, le roc de la défense a toujours connu les défis avec le Portugal.

Peu de gens sont au courant, mais Pepe n’a pas toujours été accepté au Portugal. Né au Brésil, le jeune Képler Laveran Lima Ferreira débarque sur l’île de Madère à 18 ans. Là-bas, il va découvrir le fait de vivre loin des siens et va s’endurcir pour signer au FC Porto en 2004. Le Brésil ne veut pas de lui en Seleçao et il décide de se naturaliser Portugais pour espérer jouer dans son pays d’adoption. Mais l’opinion publique n’est pas trop d’accord pour voir un Brésilien représenter le Portugal. Ce n’est pas la première fois, ni la dernière, mais au Portugal, c’est tout comme. Ce n’est qu’en 2007 que Luis Felipe Scolari, Brésilien, convoque pour la première l’homme qui a désormais 90 sélections avec le Portugal.

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Champion d’Europe avec le Portugal, triple vainqueur de la Ligue des Champions, Pepe est désormais un cadre de la Seleçao. Face à l’attaque uruguayenne, il faudra qu’il soit impérial sur le jeu aérien et très précis dans ses anticipations, car toute erreur pourra se payer cash… Sa relance sera également très importante pour permettre au Portugal de sortir vite du possible pressing des deux flèches de l’Uruguay. Il faudra résister aux crocs de Suarez sur les corners et ça, c’est vraiment dur, demandez à Chiellini. Ce soir, c’est peut-être la dernière rencontre de Pepe et rien que pour cela, il est obligé de bien jouer !

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