POUR VOUS ÉCHAUFFER, UN ŒIL DANS LE RÉTRO :
Le parcours de la Suède : On arrête plus les Suédois ! Après avoir éliminé les Pays-Bas et l’Italie en qualification, les hommes de Janne Andersson ont réussi l’exploit de terminer premier de leur poule, en éliminant le Champion du monde allemand. Et de quelle manière ! Alors qu'elle n'était que troisième avant la dernière journée, la Suède a tout simplement atomisé le Mexique (3-0), avec notamment une deuxième mi-temps de grande qualité, pour se qualifier en huitième de finale.
Pour aller plus loin :
Le résumé honnête de Suède-Corée du Sud (relire)
Le résumé honnête de Suède-Allemagne (relire)
Les notes de Suède-Mexique (relire)
Le parcours de la Suisse : Deuxième de son groupe derrière le Brésil, la Suisse n’a pas perdu un seul match dans ce Mondial. Après un match nul prometteur face à la Seleçao (1-1), la Nati a convaincu face à la Serbie (2-1), portée par un grand Xherdan Shaqiri. Enfin, elle a concédé un match nul face au Costa Rica, sans vraiment forcer, pour obtenir son billet pour les huitièmes de finale.
Pour aller plus loin :
Le résumé honnête de Suisse-Brésil (relire)
Le résumé honnête de Suisse-Serbie(relire)
Les notes de Suisse-Costa Rica (relire)
ON EN EST OÙ DANS CE MONDIAL ?
Il ne reste plus que deux places pour les 1/4 de finale de la #CM2018 !#URU #FRA #RUS #CRO #BRA #BEL pic.twitter.com/HlHa4Dsay3
— Coupe du Monde ???? (@fifaworldcup_fr) 2 juillet 2018
SUEDE-SUISSE 
, CA RACONTE QUOI ALORS ?
A priori, ce n’est pas le huitième de finale le plus excitant de cette Coupe du monde. Et pourtant la rencontre a tout pour séduire. L ’affiche s’annonce tout d’abord très indécise entre deux outsiders qui ont dû batailler dur pour obtenir leur ticket pour les huitièmes de finale. Les deux nations vont s’affronter en produisant actuellement leur meilleur football. Elles sont toutes deux guidées par des joueurs de grand talent (Shaqiri, Berg, Xhaka,…). Que faut-il de plus ? Rien, si ce n’est un enjeu historique : les deux pays savent qu’ils ont une occasion en or de rejoindre les quarts. Chose que n'ont plus fait les Suédois depuis 1994 (3e) ni la Nati depuis les demi-finales en 1954.
LES ENJEUX CÔTE SUÈDE :
La Suède rêve d'un nouvel été 1994, quand la génération des Brolin, Andersson et Ravelli avait atteint la demi-finale de la Coupe du monde aux Etats-Unis. Mais quel que soit le dénouement de cette rencontre, les coéquipiers de Berg ont déjà réussi leur tournoi. Et la retraite internationale de Zlatan Ibrahimovic aura été finalement un mal pour un bien. Débarrassé de l'esprit clanique du géant suédois qui la tirait vers le bas, tout le monde se bat pour tout le monde maintenant. À l'image d'Emil Forsberg, principal atout offensif suédois, peu en forme, mais travaillant comme jamais en défense. On n’est peut-être pas au bout de notre surprise avec cette sélection suédoise…
LES ENJEUX CÔTE SUISSE :
64 ans après, la Suisse veut retrouver les quarts de finale. Sixième au classement FIFA, les Suisses ne parviennent toujours pas à passer ce cap ces dernières années. La Nati a perdu trois fois en huitièmes, (1994, 2006, 2014), sans parvenir à inscrire le moindre but. Mais les hommes de Vladimir Petković peuvent se targuer d’une sacrée solidité défensive. Ils n’ont tout simplement perdu qu’un seul de leurs 25 derniers matches (lors des éliminatoires de la Coupe du monde contre le Portugal). S’appuyant sur un bloc solide, la Suisse compte sur les fulgurances de Xhaka et Shaqiri. Ils devront cependant jouer sans deux cadres importants en défense : Fabian Schär et surtout le capitaine Stephan Liechsteiner, tous deux suspendus.
UN NOM DE JOUEUR SUÈDOIS A PLACER DANS UNE CONVERSATION: Emil Forsberg
Voici le maître à jouer de cette équipe suédoise. Capable d’évoluer sur tout le front de l'attaque, Forsberg, qui a longtemps montré ses belles dispositions dans la finition, s'est mué en passeur ces dernières années. Avec 22 passes décisives lors de la saison 2016-2017 avec Lepzig, le Suédois est le joueur ayant délivré le plus de caviars sur une saison. Dans l'histoire de la Bundesliga, personne n'a jamais fait mieux. En sélection, le natif Sundsvall a été accueilli comme le Messie après le départ de Zlatan. Même s’il n’est pas le joueur le plus en vue côté suédois depuis le début du Mondial, sa qualité de passe peut transpercer n’importe quelle défense.
UN NOM DE JOUEUR SUISSE A PLACER DANS UNE CONVERSATION : Granit Xhaka
Il ne fait pas l’aigle qu’avec les mains. Xhaka, né en Suisse de famille kosovare, « lit des choses sur le terrain que les autres ne voient pas », explique l’ex-international suisse Alexandre Comisetti. En Suisse, le joueur d’Arsenal est souvent critiqué : sa performance contre le Brésil (1-1) a été jugée mauvaise, comparé à l'énorme débauche d’énergie de son partenaire du milieu Valon Behrami. Un joueur inconstant, mais qui peut sur un éclair de génie démontrer tous son talent, comme son superbe but contre la Serbie (victoire 2-1), à même de faire taire les critiques. Dans le bon ou dans le mauvais, Granit Xhaka fera parler de lui dans ce match.
CE TWEET PEUT VOUS FAIRE BRILLER EN SOCIÉTÉ :
Et un jour.....le 3 juillet: #HB ou grattis på födelsedagen a @OlaToivonen20 (32 ans), joueur du @ToulouseFC, qui va jouer son huitième de coupe du Monde cet après-midi face à la #SUI... #HistoireduFoot #SUE #SWE #SWESUI #SUESUI #CM2018 #Blagult pic.twitter.com/cqDvc8FPyl
— Et un jour.....le foot! (@Etunjourlefoot1) 3 juillet 2018
ON A FLAIRÉ LES 11 DE DÉPART PROBABLES :
Suède (4-4-2) : Robin Olsen - Mikael Lustig, Victor Lindelöf, Andreas Granqvist, Ludwig Augustinsson - Viktor Claesson, Gustav Svensson, Albin Ekdal, Emil Forsberg - Marcus Berg, Ola Toivonen
Suisse (4-2-3-1) : Yann Sommer - Michael Lang, Johan Djourou, Manuel Akanji, Ricardo Rodriguez - Valon Behrami, Granit Xhaka - Xherdan Shaqiri, Blerim Dzemaili, Steven Zuber - Josip Drmic
LES PRÉVISIONS MÉTÉO DE NOS PARTENAIRES DE CÔTÉ MÉTÉO (www.cotemeteo.fr) :
A SUIVRE EGALEMENT CE MARDI :
Colombie-Angleterre, 20h, au Spartak Stadium de Moscou.